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Les scolaires font le mur avec le graffeur Valer

Les scolaires font le mur avec le graffeur Valer


Pour célébrer le 30e   anniversaire de la chute du Mur de Berlin, des élèves des écoles Roberty, Stanislas, des collèges Jean-Lamour, Saint-Léon, du lycée Jeanne-d’Arc, et des étudiants de l’IUT Nancy-Charlemagne, ont travaillé avec l’artiste de street art à l’élaboration d’une œuvre collective.


Jean-Christophe VINCENT - 09 mai 2019 à 05:02 - Temps de lecture : 2 min


Avec ce court-métrage, j’ai voulu mettre en scène deux danseuses, représentant chacune une partie de Berlin. Je les ai réunies pour marquer la réunification de l’Allemagne de l’Ouest et de l’Allemagne de l’Est. » Elève de 1re  au lycée Jeanne-d’Arc, Zoé Mabeix n’a pas trouvé les mots pour évoquer la chute du Mur de Berlin, produit de la Guerre froide, symbole du partage du monde en deux blocs. Alors, au lieu d’utiliser le stylo, elle a pris la caméra et construit un petit film, avec l’aide d’étudiants de l’IUT Nancy-Charlemagne. Son court-métrage a été projeté vendredi, au Caméo-Commanderie, avant le film « Le Vent de la liberté », présenté devant une centaine d’élèves.


Comme le jeune public présent dans la salle, la lycéenne a participé au projet artistique « A Bas les murs » initié par le graffeur Valer et Véronique Lercher-Raulot, professeur agrégé de lettres classiques. « Valer, préparant une exposition pour le 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, qu’il présentera du 12 octobre au 15 décembre à l’abbaye des Prémontrés, à Pont-à-Mousson, a souhaité associer les scolaires à son projet », explique Véronique Lercher-Raulot.


Des regards croisés


« Il voulait avoir des regards croisés d’élèves pour accompagner ses créations. » En tout, 250 élèves de l’école maternelle Roberty, de l’école élémentaire Stanislas, des collèges Jean-Lamour et Saint-Léon, du lycée Jeanne-d’Arc, et de l’IUT Nancy-Charlemagne, ont participé au projet, commencé en début d’année. Ils ont produit des nouvelles, des romans-photos, des poèmes, des textes de rap, des vidéos, pour accompagner l’exposition de l’artiste de street art. « L’anniversaire des 30 ans de la chute du Mur de Berlin est l’opportunité d’avoir le ressenti de la jeune génération qui n’a pas vécu cette période », souligne Valer. « Le Street Art s’inscrit donc, avec ce projet, dans un devoir de mémoire invitant les jeunes sur les murs qui séparent les peuples, et à maintenir le souffle de liberté ».


L’espoir de faire éditer un livre


Véronique Lercher-Raulot espère bien trouver les moyens de faire éditer un livre regroupant toutes les productions des élèves, 60 textes, et les 16 graffs de Valer sur le Mur de Berlin, qui pourrait être vendu le 9 novembre, date anniversaire, aux visiteurs de l’exposition présentée aux Prémontrés. « Pour cela, nous avons besoin de fonds. Les personnes qui souhaitent nous aider peuvent prendre contact avec moi en passant par le lycée Jeanne-d’Arc. »



Le graffeur Valer a associé 250 élèves à son travail, pour célébrer le 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin. Photo ER /Jean-Christophe VINCENT


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